Le projet de loi de la réforme des retraites se précise, il ne devrait pas être retouché avant le 30 janvier 2023.
Quels-sont les points à retenir ?
1 – Allongement de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans : dès le premier septembre, l’âge légale sera progressivement augmenté. C’est à dire trois mois par génération, pour les futurs retraités nés à compter du 1er septembre 1961. L’âge d’ouverture à la retraite sera porté à 63 ans et 3 mois en 2027 (génération 1965) pour atteindre 64 ans en 2030 (générations 68 et suivantes).
2 – La durée de cotisation afin de bénéficier d’un départ à taux plein : celle-ci sera portée à à 43 ans en 2027 pour les futurs retraités nés à compter du 1965. Pour les assurés n’ayant pas atteint le nombre d’année requis, le taux plein reste inchangé (67 ans).
3 – Le départ anticipé pour carrière longue : actuellement, certains assurés ayant commencé à travailler tôt, peuvent bénéficier d’un départ anticipé/ Les futurs retraités ayant commencé à 16 ans pour partir à 58 ans, entre 16 et 18 ans à partir de 60 ans et entre 18 et 20 ans; à partir de 62 ans.
4 – Inaptitude et invalidité : rien de change de ce côté là, les personnes déclarées inaptes ou en invalidités, pourront partir en retraite à 52 ans à taux plein et à partir de 55 ans pour les travailleurs handicapés.
5- La pénibilité : les salariés étant exposés à plusieurs facteurs de pénibilité, bénéficieront d’un suivi médical renforcé afin de favoriser un départ anticipé à 62 ans pour inaptitude et à taux plein !
6 – La pension minimale : celle-ci pourrait être revalorisée à 1200 € bruts par mois ce qui représente 85% du SMIC net pour une carrière complète. Les carrière à partiel ou hachées ne pourront bénéficier de ce dispositif.
7 – La fin des régimes spéciaux : sans surprise la nouvelle réforme annonce la fin de régimes spéciaux.
- des industries électriques et gazières (IEG) ;
- de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) ;
- des clercs et employés de notaire (CRPCEN) ;
- de la Banque de France ;
- des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Les nouveaux salariés seront affiliés automatiquement au régime général.
Sources : CFDT, Les Echos, L’Internaute